J'en reviens pas...

On est tu en 2012 ou en 1800 quelque chose?

À lire les informations on se croirait encore à l'âge de pierre (et non pas l'âge de Pierre). Il y a encore le sempiternel débat sur les langues, que ce soit au Canada où ici au Nouveau-Brunswick, qui n'en finit plus. On est toujours à la recherche de "la" solution miracle pour faire fonctionné nos voitures sans  le pétrole. La pauvreté n'est pas encore éradiquée et il y a des gens qui vivent dans des conditions inacceptables un peu partout dans le monde.

Ce n'est que quelques-uns des problèmes actuels. Alors que le partage des richesses n'est pas une priorité, que nous avons tellement de nourriture que nous en jetons et que pour la majorité d'entre nous (la majorité dis-je bien) avons un toit décent pour nous protégé, je ne comprends pas ce qui se passe.

C'est-tu mon cerveau qui ramollit? (Merci Lisa). Prenons la langue par exemple, pas pour faire des grimaçes mais bien celle qui se parle tous les jours. Pour nous c'est simple c'est le français et l'anglais de temps en temps. Pour les anglais c'est l'anglais, pi l'anglais et that's it. Qu'avons nous donc fait au bon Yeu pour que nous, les francophones, soyons à ce point haï qu'a un certain moment, ici même dans notre beau Nouveau-Brunswick, il y avait même le Cor dont la saga a pris fin le 11 septembre 1995 alors que le parti s'est retrouvé avec 7% des voix et aucun siège à l'Assemblée à l'issue de l'élection provinciale.

Nous avons beaucoup plus que bien des gens sur la planète. Nonobstant la langue, nous mangeons à notre faim, nous avons de belles voitures (oups....pollution), on va au cinéma et on utilise l'internet pour avoir tout plein "d'amis (es)). Plus gâté que ça tu meurs.

Ce que je ne comprends pas, c'est que malgré tout ce que nous avons et en quantité phénoménale, il y a encore des problèmes qui n'ont pas été pris en charge de façon adéquate, la pollution, la faim dans le monde, le partage des richesses et le bilinguisme (eh oui). Les bonnes pensées ne font que faire du bien à ceux qui les ont. Si les actes ne suivent pas, ça ne sert à rien. En tant qu'individu, seul on ne peut pas grand-chose. En tant que collectivité on a plus de pouvoir que les gouvernements et pourtant ce sont eux qui doivent une fois pour toutes, sonner la charge pour que les années 2000 deviennent ce qu'elles devaient devenir. Le début d'un temps nouveau.